vendredi 27 avril 2012

Utilisez Ubuntu 12.04 Precise Pangolin en version Gnome Classic


Pour les réfractaires à Unity, il est toujours possible d’utiliser la version d’Ubuntu 12.04en mode Gnome Classic avec les tableaux de bord et les menus traditionnels d’applications et accès aux dossiers, comme le montre la capture d’écran ci-dessous.
Bureau Gnome Classic

Pour ce faire, il suffit simplement d’ouvrir un terminal et d’entrer la commande:
sudo apt-get install gnome-session-fallback
Redémarrez ensuite votre machine et cliquez sur l’icône Gnome se trouvant à côté du nom d’utilisateur afin de choisir sous quelle version vous souhaitez démarrer votre session.

Gnome Classic
Choisissez GNOME Classic (pour revenir à Unity, il faudra simplement choisir Ubuntu).

mercredi 25 avril 2012

Google montre un premier ChromeBook utilisant le BIOS Libre Coreboot



Le logo Coreboot
Coreboot est un projet qui a pour objectif de fournir un BIOS, sous licence libre, dont la fonction est de permettre de charger un système d’exploitation. Google vient de montrer un premier ChromeBook le mettant en oeuvre. Encore une fois, c’est au travers d’un géant de l’industrie numérique que le libre peut espérer parvenir à approcher le grand public.

Coreboot, un projet pour libérer le démarrage de nos machines

Qui contrôle le démarrage de l’ordinateur contrôle ce que l’on pourra ensuite utiliser dessus. A l’opposé, garantir à tout système d’exploitation qu’il pourra s’exécuter sur une machine est une façon de laisser à l’utilisateur la liberté d’usage du matériel qu’il a payé.
Verrouiller le matériel à l’aide d’un logiciel est une pratique très répandue, car elle permet de maintenir l’utilisateur captif et de forcer l’obsolescence et donc le renouvellement du matériel. Si cela est bon pour les flux financiers des entreprises, l’impact sur notre environnement est lui bien moins positif.
Coreboot a été lancé en 1999 au Laboratoire national de Los Alamos (LANL). L’objectif était un BIOS au démarrage rapide, gérant les erreurs de manière intelligente. Le logiciel distribué est sous licence publique générale GNU. Les principaux contributeurs ont été jusqu’à présent le LANL, AMD, coresystems GmbH et Linux Networx, Inc (source Wikipédia).
Coreboot est actuellement une alternative à l’EFI (Extensible Firmware Interface), qui a la fâcheuse capacité de permettre de verrouiller le démarrage d’une machine avec le système d’exploitation qui y est installé.

ChromeBook et Coreboot

Coreboot a fait l’objet d’une contribution de Google tout récemment pour y ajouter le support des derniers processeurs de la firme Intel : les Sandy bridge et Ivy Bridge. Elle prend la forme d’une quarantaine de fichiers et de quelques milliers de lignes de code.
Jusqu’à présent, Google exploitait pour ces ChromeBook des processeurs de la famille Atom. Des processeurs peu puissants et qui pouvaient brider certains usages, bien que pour naviguer sur Internet, il ne faille pas nécessairement un PC très puissant.
La contribution de Google n’est pas purement philanthropique bien évidement. Pour preuve, la présence de ce portable Samsung équipé de Coreboot et d’un processeur SandyBridge au salon Intel Developer Forum de Pékin.

Une vidéo montre ce portable démarrant ChromeOS en une poignée de secondes.
Même si pour l’instant, il ne s’agit que d’un prototype, il est intéressant de voir que Google s’intéresse à Coreboot. Encore une fois, il ne s’agit pas d’une démarche purement idéologique de la part de ce géant.

Des partenaires industriels pour les projets libres

On voit bien ici que lorsqu’une grosse entreprise trouve un intérêt à un projet libre, elle est capable de mettre les moyens humains et financiers pour apporter à ce dernier les fonctionnalités qui manquent afin de permettre une plus large utilisation. Reste évidement la finalité du produit qui, dans le cas présent, vise à renforcer la dépendance des utilisateurs, non pas à un matériel ou à un système d’exploitation, mais à des services en ligne.
Cependant, toutes les entreprises n’ont pas forcément ce type de finalité et pour autant qu’on leur démontre ou fasse comprendre qu’ils ont un intérêt industriel à soutenir un projet, bien des barrières peuvent être levées, même si le caractère «libre» de l’outil reste secondaire.
Une façon de dire que pour porter le libre auprès du grand public, il faudra trouver des projets qui parlent à nos industriels, lesquels sont les seuls en mesure – soyons lucides –, de financer à ce jour et dans notre système actuel une diffusion de masse de ce dernier. Or, actuellement, les projets libres se concentrent souvent sur le code, en négligeant ou ignorant (parfois volontairement) cet aspect, ce qui bride de fait leur expansion.

samedi 21 avril 2012

Richard Stallman, père du logiciel libre, en conférences en Tunisie


Le père du logiciel libre, Richard Stallman animera deux conférences en Tunisie, le 29 avril à l'INSAT à Tunis, et le 2 mai au Palais des sciences à Monastir.


Richard Stallman, connu sous le pseudo de rms est considéré comme le père logiciel libre, à qui l'ont doit également la popularisation du terme inventé par Don Hopkins « Copyleft », et ce dans le cadre de son projetGNU (GNU's Not Unix) à l'origine du logiciel libre, et la création de la Free Software Foundation en 1985 et de la licence GPL (General Public Licence) en 1989. On lui doit également les idées de base de Wikipédia.
Diplômé de la prestigieuse Université américaine d'Harvard, Richard Stallman a développé plusieurs logiciels dont GNU Emacs, le compilateur C de GNU, et le débogueur GNU.
Influençant toute une génération d'informaticiens, le sexagénaire américain a souvent déclaré à propos du logiciel libre : «Je puis expliquer la base philosophique du logiciel libre en trois mots : liberté, égalité, fraternité. Liberté, parce que les utilisateurs sont libres. Égalité, parce qu'ils disposent tous des mêmes libertés. Fraternité, parce que nous encourageons chacun à coopérer dans la communauté ».
Répondant à l'invitation de la communauté du logiciel libre en Tunisie, Richard Stallman donnera une première conférence le 29 avril à l'INSAT. Le 2 mai, il animera une seconde conférence au Plais des sciences à Monastir. L'entrée est libre pour ces deux rendez-vous.

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